Mlle tout le monde: la femme derrière Zorah biocosmétiques

Le pétrole va dans votre voiture. Pas sur votre peau! Voici le slogan pimenté des bio-cosmétiques de marque Zorah. Fondée en 2005 par Mélissa Harvey, cette entreprise québécoise offre une déclinaison de produits de beauté haut de gamme, certifiés biologiques et qui s’insèrent dans une démarche de développement durable et équitable. Un choix de consommatrice à faire? Entrevue avec l’initiatrice de ce projet!
Par Géraldine Zaccaardelli
Mlle: Comment le projet a-t-il commencé?
Mélissa Harvey: Dans le cadre de mes études au H.E.C. en 2003, j’ai réalisé un stage en coopération internationale au Maroc, pendant 3 mois. Le hasard a voulu que je sois logée chez un petit monsieur berbère, dont la femme travaillait dans une coopérative d’huile d’argan, cette huile précieuse provenant des montagnes marocaines. Ils m’ont demandé de les aider à mieux organiser leur petite entreprise afin de faciliter leurs exportations. Ce que j’ai fait. Pendant mon séjour, le propriétaire des terres sur lesquelles la coopérative cultivait, s’est plaint de ne pas avoir reçu les derniers paiements du loyer. J’ai profité de cette situation pour passer quelques coups de fil à Montréal dans le but de trouver du financement afin d’acheter leur huile… J’ai cru au projet et je me suis dit que j’allais faire découvrir les bienfaits de l’huile d’argan aux Québécoises! J’ai donc ramené la totalité de leur production d’huile au Québec pour la vendre et c’est ainsi que Zorah a démarré! Au début, le processus d’exportation était très compliqué!
Mlle : La procédure est plus simple aujourd’hui, j’espère!
M.H.: Bien sûr! Les contacts sont établis et en un coup de fil, le tour est joué. Heureusement, car les exportations représentent un chiffre d’affaires annuel d’environ 1 million de dirhams marocains. Proportionnellement à notre marché, cela équivaut à 1 million de dollars. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’une coopérative que nous faisons vivre, mais plusieurs villages !
Mlle : En ce sens, vous vous inscrivez dans une démarche de développement équitable?
M.H.: Exactement. Nous n’avons pas d’intermédiaire. Nous achetons nos matières premières directement dans des coopératives de développement. Ce qui contribue ainsi à une meilleure distribution des richesses mondiales.
Mlle : Au delà de cet aspect, qu’est-ce qui fait votre différence?
M.H.: Notre différence réside dans la grande efficacité de nos produits, comparables à ceux de Lancôme ou Dior, mais en versions biologique et québécoise. De plus, du début à la fin de notre chaîne de montage, nous sommes écologiques. Finalement, nous sommes fiers d’être une entreprise qui conçoit, produit et distribue au Québec.
Mlle: Sentez-vous que vous réalisez quelque chose d’extraordinaire?
M.H.: Nous créons de l’emploi ici, au Québec et cela est extraordinaire, mais ailleurs également. Zorahpermet à presque 10 000 personnes du Maroc, du Burkina-Faso, du Brésil, du Mali et de l’Indonésie de travailler.
Pour plus d'informations sur les bio-cosmétiques Zorah ou pour acheter des produits en ligne, visiter le zorah.ca
http://www.mlle.ca/mieux-etre/mlle-tout-le-monde-la-femme-derriere-zorah-biocosmetiques
Par Géraldine Zaccaardelli
Mlle: Comment le projet a-t-il commencé?
Mélissa Harvey: Dans le cadre de mes études au H.E.C. en 2003, j’ai réalisé un stage en coopération internationale au Maroc, pendant 3 mois. Le hasard a voulu que je sois logée chez un petit monsieur berbère, dont la femme travaillait dans une coopérative d’huile d’argan, cette huile précieuse provenant des montagnes marocaines. Ils m’ont demandé de les aider à mieux organiser leur petite entreprise afin de faciliter leurs exportations. Ce que j’ai fait. Pendant mon séjour, le propriétaire des terres sur lesquelles la coopérative cultivait, s’est plaint de ne pas avoir reçu les derniers paiements du loyer. J’ai profité de cette situation pour passer quelques coups de fil à Montréal dans le but de trouver du financement afin d’acheter leur huile… J’ai cru au projet et je me suis dit que j’allais faire découvrir les bienfaits de l’huile d’argan aux Québécoises! J’ai donc ramené la totalité de leur production d’huile au Québec pour la vendre et c’est ainsi que Zorah a démarré! Au début, le processus d’exportation était très compliqué!
Mlle : La procédure est plus simple aujourd’hui, j’espère!
M.H.: Bien sûr! Les contacts sont établis et en un coup de fil, le tour est joué. Heureusement, car les exportations représentent un chiffre d’affaires annuel d’environ 1 million de dirhams marocains. Proportionnellement à notre marché, cela équivaut à 1 million de dollars. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’une coopérative que nous faisons vivre, mais plusieurs villages !
Mlle : En ce sens, vous vous inscrivez dans une démarche de développement équitable?
M.H.: Exactement. Nous n’avons pas d’intermédiaire. Nous achetons nos matières premières directement dans des coopératives de développement. Ce qui contribue ainsi à une meilleure distribution des richesses mondiales.
Mlle : Au delà de cet aspect, qu’est-ce qui fait votre différence?
M.H.: Notre différence réside dans la grande efficacité de nos produits, comparables à ceux de Lancôme ou Dior, mais en versions biologique et québécoise. De plus, du début à la fin de notre chaîne de montage, nous sommes écologiques. Finalement, nous sommes fiers d’être une entreprise qui conçoit, produit et distribue au Québec.
Mlle: Sentez-vous que vous réalisez quelque chose d’extraordinaire?
M.H.: Nous créons de l’emploi ici, au Québec et cela est extraordinaire, mais ailleurs également. Zorahpermet à presque 10 000 personnes du Maroc, du Burkina-Faso, du Brésil, du Mali et de l’Indonésie de travailler.
Pour plus d'informations sur les bio-cosmétiques Zorah ou pour acheter des produits en ligne, visiter le zorah.ca
http://www.mlle.ca/mieux-etre/mlle-tout-le-monde-la-femme-derriere-zorah-biocosmetiques
Le pétrole va dans votre voiture, pas sur votre peau !
Le pétrole dans vos cosmétiques

Plus de 95% de vos cosmétiques contiennent au moins un ingrédient issus de la pétrochimie tel que l’huile minérale, la paraffine, le pétroleum, mais aussi, les Parabènes, PEG, Glycols, polyéthylène, sulfate de laureth ou laurylsulfate de sodium… etc, la liste est longue!
Il ne s’agit que de quelques uns des ingrédients provenant de l’industrie pétrochimique et chimique que vous retrouvez en grandes quantités dans vos cosmétiques d’usage courant.
En octobre 2010, la fondation David Suzuki publiait une étude *, à laquelle ont participés plus de 6200 personnes, qui ne portait que sur 12 des centaines de substances toxiques potentiellement présentes dans vos cosmétiques.
Le sondage demandait aux participants de signaler la présence d’un ou de plusieurs de ce 12 ingrédients dans leur cosmétiques courant.
Le résultat a été très révélateur. Près de 80 pour cent des produits signalés par les participants au sondage contiendraient au moins l’un des douze ingrédients à éviter. Plus de la moitié de tous les produits signalés contiendraient plusieurs des douze ingrédients à éviter *.
Il ne s’agit que de quelques uns des ingrédients provenant de l’industrie pétrochimique et chimique que vous retrouvez en grandes quantités dans vos cosmétiques d’usage courant.
En octobre 2010, la fondation David Suzuki publiait une étude *, à laquelle ont participés plus de 6200 personnes, qui ne portait que sur 12 des centaines de substances toxiques potentiellement présentes dans vos cosmétiques.
Le sondage demandait aux participants de signaler la présence d’un ou de plusieurs de ce 12 ingrédients dans leur cosmétiques courant.
Le résultat a été très révélateur. Près de 80 pour cent des produits signalés par les participants au sondage contiendraient au moins l’un des douze ingrédients à éviter. Plus de la moitié de tous les produits signalés contiendraient plusieurs des douze ingrédients à éviter *.
Le pétrole dans les cosmétiques est inutile

Pourquoi l’industrie cosmétique utilise-t-elle autant de produits synthétiques provenant de l’industrie pétrochimique? La réponse est fort simple : Ces ingrédients sont disponibles en grande quantité, ne coûtent pas cher et les règlementations laxistes permettent leur utilisation.
Le coût réel pour la santé et l’environnement de l’utilisation massive de ces ingrédients est encore sujet à discussion. De longues études seront nécessaires afin de prouver leur nocivité hors de tout doute.
Malgré l’évidence, l’industrie du tabac a lutté pendant près de 50 ans et continue son combat aujourd’hui encore pour empêcher de mettre le tabac sur la liste des produits dangereux pour la santé. La puissante industrie cométique fait de même avec ses ingrédients. Les enjeux se chiffrent en milliards de dollars.
Le coût réel pour la santé et l’environnement de l’utilisation massive de ces ingrédients est encore sujet à discussion. De longues études seront nécessaires afin de prouver leur nocivité hors de tout doute.
Malgré l’évidence, l’industrie du tabac a lutté pendant près de 50 ans et continue son combat aujourd’hui encore pour empêcher de mettre le tabac sur la liste des produits dangereux pour la santé. La puissante industrie cométique fait de même avec ses ingrédients. Les enjeux se chiffrent en milliards de dollars.
Mais la véritable question est la suivante: Est-il nécessaire d’employer ces ingrédients pour fabriquer des cosmétiques efficaces et de haute qualité ?

Absolument pas! La presque totalité des ingrédients synthétiques utilisés dans les cosmétiques peut être remplacée, avantageusement, par des ingrédients naturels, végétaux et beaucoup plus riches en nutriments pour la peau que les dérivés du pétrole.
Les fonctions d’hydratation, de protection et de régénération s’en trouvent améliorées. Les matières végétales ont une bien plus grande affinité avec la peau que le pétrole et bien sûr, aucune composante végétale utilisée dans les cosmétiques n’est soupçonnée de causer des cancers.
Les fonctions d’hydratation, de protection et de régénération s’en trouvent améliorées. Les matières végétales ont une bien plus grande affinité avec la peau que le pétrole et bien sûr, aucune composante végétale utilisée dans les cosmétiques n’est soupçonnée de causer des cancers.